Tuesday, June 30, 2009

La selva - Pucallpa & Yarinacocha, Perú


I arrived late at night in Pucallpa, a humid amazonian city by the Ucuyali river. I usually prefer arriving in new cities in late afternoon and but my bus was 8 hours late (more on the amazing bus ride later). After a first night in the city, I moved a few kilometers north by a lake called Yarinacocha. The best way to move around is by mototaxis. They are modified motocycles with three wheels and a long transversal seat at the back. The occupants are protected from the rain by a roof. The streets of Pucallpa have probably more mototaxis than car and their quick movements from lane to lane is quite impressive. Itt is not the cheapest way to move around but its not expensive neither. Its nice to escape from the heat and get some fresh air while riding around.
On my first day at Yarinacocha, I organized a trip with a guide for the next day and then went for a beer in a restaurant by the lake. I was entertained by several pink freshwater dolphins jumping around while I was enjoying my cold beer. A beer in Ecuador and Peru generaly means a one litre bottle.
Early the next morning, we stopped at the market to buy some small pieces of beef for the fishing. We first went in boat into small bays to watch the abondant birdlife then went for a walk in the forest. We walked for a good hour but haven't seen much in the dense vegetation beside gigantic ants that give fever when they bite and bats hiding between the roots of massive trees. Most of the area is flooded in the summer and we had to stop at some point because the water hadnt drained or evaporated yet. Alot of small puddles contained alot of fish that barely had place to swim and that would probably choke to death in the next few days or weeks. We saw more wildlife when we walked faster back toward the boat, we heard and surprise a couple of capuccin monkeys that left walking on a branches one after the other. Shortly after, we heard a loud noise. My guide looked at me and asked me if I heard it too. We heard to creepy sound again and something walking in a close by water puddle. My guide leaned down and said ¡Es el tigre! He identified it as a puma. We couldnt see it but knew that it was quite closed and my guide admitted that he got somewhat afraid.
We then continue exploring the lake on the boat and made a stop at San Francisco, a small village of indigenous Shipobo. My guise was also a Shipobo. We walked around the dusty street and look at the traditional houses and took a pause from the burning sun under the roof of the turtle shaped roof at the central plaza.
The J shaped Yarinacocha used to be part of the Uyucali river but erosion cutted it off and now the lake is only linked to the Ucuyali through small canals. It's in one of those canal that we stopped to fish for pirañas. Fishing pirañas is easy, you put a little bit of beef on a hook, put the hook in the water and you then feel almost automaticaly pirañas tearing pieces of meat. The hardest thing is the hook a big pirañas before the small one eat all the meat. When the fishing rod stop vibrating, theres no more meat. When there was no more beef, we cutted the smallest pirañas we caughted in small pieces. Pirañas eat all the juicy meat you put in the water, including the fresh juicy meat of other pirañas.
There was two species: the white bellied and the red bellied, the red bellied tend to be bigger and look more cool. I caught around 5 or 6 of them, alot of them succeded at eating my pieces of beef before I had time to hook them. A Shipibo indigenous that got in the boat in San Francisco caught several big red bellied. I have been told that the biggest one had enough meat to be sell at the market and would probably be worth 100 soles (33 dollars). Some kids were also fishing on their small dugout canoe, it was pretty impressive seeing them navigate near us. When we were done fishing, we headed back to the port at sunset and spotted a couple of dolphins and rainbows on the way.
I had one of the impressive sandwich for lunch before taking the bus to Lima. I think its worth mentionning. A thick piece of grilled chicken with bacon, ham, tomatoes, lettuce, topped with an egg, cheese and mayonnaise between two massive slice of bread. Got me going for a while.

J'ai arrivé tard en soirée a Pucallpa, une ville humide d'amazonie situé sur les rives de riviere Ucuyali. Normalement, je prefere arriver dans une nouvelle ville en fin d'apres-midi mais mon autobus avait 8 heures de retard (plus sur cette interessant trajet d'autobus plus tard). Apres ma premiere nuit en ville, j'ai décidé de déménager quelques kilometres plus au nord pres d'un lac qui s'appele Yarinacocha. Le meilleur moyen de se deplacer est pas mototaxis. Ce sont des motocyclettes modifiées avec trois roues et un long banc transversal a l'arriere pour les passagers. Les occupants sont protégé de la pluie par un toit. Les rues de Pucallpa ont probablement plus de mototaxis que de voitures et leurs movements d'une voie a l'autre dans les rues est assez impressionnant. Ce n'est pas le moyen le moins dispendieux de se déplacer mais ce n'est pas le plus cher non plus. C'est un moyen efficace d'echapper a la chaleur et prendre de l'air frais, tres rafraichissant.
A ma premiere journée a Yarinacocha, j'ai organisé une promenade en bateau avec un guide pour le lendemain puis je suis aller boire un biere dans un restaurant pres du lac. J'ai été diverti par plusieurs dauphins roses d'eau douce qui sautaient hors de l'eau pendant que je buvais ma biere froide. Une biere en Ecuateur et au Perou signifie généralement une bouteille d'un litre.
Tot le lendemain, nous avons passé par le marché pour acheter quelques petits morceaux de boeuf pour pecher. Nous avons dabord été naviguer dans des petites baies pour observer les centaines d'oiseaux qui sy nourissaient puis avons acoster pour prendre une marche dans la foret. Nous avons marcher pour une bonne heure mais n'avons pas vu grand chose dans la dense végétation a l'exeption de fourmis gigantesques qui donnent de la fievre lorsqu'elles piquent ou de quelques chauves-souris qui se cachaient entre les racines de gros arbres. L'endroit ou nous marchions est normalement sous l'eau durant l'été et nous avons du nous arreter et rebrousser chemin puisque l'eau a un certain endroit n'avait pas encore été drainée ou évaporée. Plusieurs petits étangs contenaient plusieurs poissons qui n'avaient presque pas de place pour nager et qui vont probablement étouffer dans les prochaines jours ou semaines. Nous avons observer plus d'animaux lors de notre marche de retour rapide vers le bateau. Nous avons entendu et surpris quelques singes capuccins qui se sont en aller en marcher sur une branche un apres l'autre. Un peu plus tard, nous avons entendu un son puissant. Mon guide m'a regarder et m'a demander si je l'avais aussi entendu. Nous avons entendu le son epeurant un autre fois et des bruit de pas dans le petit etang pres de nous. Mon guide s'est accroupi et ma dit ¡Es el tigre! Il m'a dit que s'etait un puma. Nous avons pas pu le voir mais savions qu'il etait assez pres de nous. Mon guide m'a avoué qu'il a eu un peu peur.
Nous avons ensuite continué a explorer le lac en bateau et fait un arret a San Francisco, une petit village d'indigenes Shipibo. Mon guide était aussi un Shipobo. Nous nous avons promener des les rues poussiereuses, regarder les maisons traditionelles, et nous nous sommes refugié du soleil brulant sous le toit en forme de tortue de la plaza centrale.
Yarinacocha est une lac en forme de J et il fesait antérieurement partie de la riviere Uyucali mais l'érosion l'a isolé de la partie principale de la riviere. Il est toutefois toujours lié a la riviere part quelques petits canaux. C'est a partir d'un de ces canaux que nous avons fait notre peche au pirañas. Pecher des pirañas est facile, il suffit de mettre un petit morceau de boeuf sur un hamecon, mettre l'hamecon dans l'eau et presque immédiatement, on peut sentir les pirañas déchiqueter des bout de viande. Le plus difficile est d'en attraper un gros avant que les plus petits mangent toute la viande. Lorsque la canne a peche cesse de vibrer, il n'y a plus de viande. Lorsqu'il y avait plus de boeuf, nous avons coupé en pieces les plus petits pirañas que nous avions attraper. Les pirañas mangent toutes viandes juteuses misent dans l'eau, incluant la viande fraiche et juteuse d'autres pirañas.
Il y avait deux especes : les pirañas a ventres blancs et a ventres rouges. Ceux a ventres rouges sont généralement plus gros et plus cool a voir. J'en ai attrapé environ 5 ou 6. La plupart ont réussi a manger tout le boeuf avant que je puisse les hameconer. Un indigene Shipobo qui a embarquer dans le bateau a San Francisco a attrapé plusieurs gros. On m'a dit que le plus gros que nous avons attrapé avait assez de viande pour etre vendu au marché et valait approximativement 100 soles (33$). Quelques jeunes pechaient aussi de leur canot sculpter dans un tronc d'arbres. Les regarder naviguer pres de nous était assez impressionant. Quand nous avons fini notre parti de peche, nous avons retourner vers le port au coucher de soleil et avons apercu quelques dauphins et arc-en-ciel en chemin.
J'ai mangé tout un sandwich avant de prendre l'autobus pour Lima et je crois que ca vaut la peine de le mentionner. Une grosse tranche de poulet grillé avec bacon, jambon, tomates, laitue. Le tout recouvert d'un oeuf, de fromage et de mayonnaise entre deux immenses tranches de pain. Ca ma soutenait pour un long bout.

Saturday, June 27, 2009

Green drinks - Lima, Perú


I wasn't planning to stay long in Lima, Peru's capital city with its 8 millions people trapped on a small strip of land between the mountains and the ocean. It is nevertheless the perfect place to buy things you previously lost or broke (like a new camera) on the way there or to solve some bureaucratic annoyances at the embassy (nothing bad, the gouvernment owe me money).
There's two parts of town where backpacker usually stay at: The cheaper colonial center who is a bit dodgy at dark or the wealthy seaside neighborhood of Miraflores. Attractions are mostly in the Centro while the more americanized Miraflores has a bunch of bars, restaurants and also fast food chains like Starbucks and McDonald's. I decided to stay in Miraflores since it was closer to my new camera and the Canadian Embassy.
We ended up drinking quite alot my first evening in Miraflores. That's pretty much the only thing to do there: eat and drink. Pisco is Peru's national alcohol, it's a white-grape brandy and we had some Pisco Sour, a mix of pisco, egg-white, lemon juice and some other stuff. It ends up being green. The next day, we were a bit tired and spent the whole day sitting in different coffee shop and restaurant in Miraflores. We only interrupted our sitting session by a two hours visit of a peruvian archeology, antropology and history museum.
I finally went to visit the centre of town on my last day. It's the day the sun chose to come out (the fog/clouds coming in from the Pacific is normally always present on the coast during the winter, they call it garúa). While in the Centro, I visited the Monastery San Francisco. Built in the 1700', the most memorable part of the visit was down in the dark low-ceiling catacombs were thousands of bone rest.
On one of the two biggest plaza of the capital, Plaza San Martín, one of the statut is not to be missed. When they authority ordered a statut to represent the homeland, they asked for the woman to wear a crown of flames (corona de llama) but llama means both flame and llama in Spanish and they forgot to clarified it to the sculpture who putted a nice little llama on miss homeland head.

Je ne planifiais pas de rester a Lima pour longtemps. La capitale du Pérou compte 8 millions d'habitant entassés entre une petite bande de terre entre les montagnes et l'océan. C'est néanmoins l'endoit parfois pour acheter des choses qu'on a soit perdu ou cassé (comme une caméra) en chemin ou pour régler quelques platitudes bureaucratiques a l'ambassade (rien de sérieux, le gouvernement me doit de l'argent).
Il y a deux quartiers de la ville ou habitent habituellement les voyageurs: Le moins dispendieux centre coloniale qui est un peu moins sécuritaire la nuit ou le plus cosu quatier de Miraflores pres de l'ocean. Les attractions sont en majorité dans le Centro tandis que le plus américanisé Miraflores abrite plusieurs bars, restaurants et aussi des chaines de restauration rapide comme Starbuck's et McDonald's. J'ai décidé de coucher a Miraflores puisque j'étais plus pres de ma nouvelle caméra et de l'ambassade canadienne.
On a fini par boire beaucoup a notre premiere soirée a Miraflores. C'est a peut pres la seule chose a faire la-bas : manger et boire. le pisco est l'alcool national du Pérou, c'est un brandy fait a partir de raisins blancs et nous avons bu quelques Pisco Sour, un mélange de pisco, blanc d'oeuf, jus de citron et quelques autres ingrédient. Le mélange donne un liquide vert. Le lendemeain, nous étions un peu amochés et avons passé la journée a etre s'assoir dans différents cafés et restaurants. Nous avons seulement interrompu notre session d'assissage durant deux heures pour visiter un musée d'archéologie, d'antropologie et d'histoire péruvienne.
J'ai finalement visité le centre de la ville durant ma derniere journée a Lima. C'est la journée que le soleil a choisi de sortir (la brume et/ou les nuages venant du large envellope normalement Lima durant l´hiver, ca s'appelle le garúa). Dans le Centro, j'ai visité le monastaire San Francisco. Construit dans les année 1700, une parti mémorable de la visite était en bas dans les sombres catacombes aux plafonds bas ou repose dans milliers d'os. Sur l'une des deux plus grosses plaza de la capitale, Plaza San Martín, une statut est a ne pas manquer. Quand les autorités ont commandé une statut representant la mere patrie, ils ont demandé une femme avec une coronne de flammes (corona de llama). Mais en espagnol, llama se traduit par flamme et llama et ils ont oublié quel sorte de llama ils voulaient. Le sculpteur a donc placé un joli petit llama sur la tete de mademoiselle mere patrie.

Saturday, June 20, 2009

Mud bricks and raw fish - Trujillo & Huanchaco, Perú


Not ony the country but also the scenery suddenly change when you cross the Ecuador/Peru border. From Guayaquil, I was in bananas country. Everything was green. Then it got dark and when I woke up in Peru, we were in the desert. The change is dramatic and occur around Tumbes, Peru. The thin strip of land between the Andes and the Pacific is really dry in Peru. Vegetation is only present where rivers are flowing down from the mountain and have been irrigated for agriculture.
The valleys have been settled and land irrigated by Native Americans a long time ago. From these settlements some complex societies emerged. The Moche river valley near Trujillo, were I first stopped, is rich in history.
First the Moche people built two big mud bricks pyramids at around 600 AD. The people cultivating the valley had to make and give mud bricks as taxes. The biggest pyramid, the Huaca del Sol, was built in the desert right next to the green valley and served as the political center. The Huaca de la Luna, the religious center, was build in front of the other pyramid about 1 kilometer away, near a sacred blackish mountain. The dry space between the two was the center of the city. Mud bricks are very vulnerable to the weather but because the Moche built new pyramids on top of their older one and filled the old rooms with mud bricks, the buried pyramids are really well preserved. We can even see the original wall paintings. During the four times they rebuilt the pyramids, they used the exact same design with the exact same painting. The creature on the picture was their god: owl's eyes, jaguar's teeth, octopus' hair and big noses. The paintings on the top is from the 4th pyramids while the one at the bottom from the 3rd. Only part of Huaca de la Luna has been excavated and work is still going on on site.
The Moche abandoned the city and the Chimú became the powerful culture of the region. At around 1300 AD, they build a giant mud bricks city, the biggest in the world, called Chan Chan. Only one temple of Chan Chan is open to the public but it's huge. It's situated near the Pacific and it's possible to hear the waves from the southern part of the palace. It's a giant maze of mud walls with pretty carvings of, among others, fish, pelicans, warriors. The size is what make it interesting, there's a bunch of room, giant courtyards, a pond. It's one of the World Heritage Site that is in danger of disappearing due to climate change and El Niño events that bring unpredictable weather patterns that damage the structure.
The Inca conquered the Chimú easily by diverting the rivers flowing from the mountain. A couple of years later, Chan Chan was virtually abandonned when the Spanish came and founded Trujillo. Today, it's the biggest city of Northern Peru. There's nothing much to say about Trujillo beside that it's relax, the old part of town is pretty and fun to stroll around.

To explore the region, I decided to base myself in the small seaside town of Huanchaco, 10 km from Trujillo. It's a bit strange to see such an arid land right by so much water. There are big waves and alot of surfers.
The fisherman in the region still use little boat called caballito de totora (little horse of reeds) that were use for fishing by the Moche and Chimú. They are made with two bundles of reed tied together. The fisherman mounted them a bit like an horse (hence the name) and use a paddle to navigate past the big waves.
Fish and ceviche are sold at every restaurants. And Huanchaco is the perfect place to try fresh ceviche. Fresh is the key word here. it's a plate of raw seafood marinated in lime, onions and chili. I had the ceviche mixto and my plate contained a mountain of raw fish and raw shrimps, topped with onions and soaked in lime. There was two raw oysters on both side and a raw crab looking at me from the top part of the plate. It's really popular in Peru, beleived to be an aphrodisiac and tastes alright. You can contract cholera from eating ceviche that haven't been well prepared but it's extremely rare and you have to choose carefuly the restaurant.

Il n'y a pas seulement le pays qui change lorsqu'on traverse la frontiere Equateur/Pérou, le climat aussi change. De Guayaquil, j'étais dans les plantations de bananes, tout était vert. Puis la nuit est tombée et quand je me suis réveillé au Perou, nous étions dans le désert. Le changement est dramatique et se produit pres de Tumbes au Perou. La petite bande de terre entre le Pacifique et les Andes est tres sec au Perou, la végétation est seulement presente ou il y a des rivieres qui coulent des montagnes et qui ont été irrigé pour l'agriculture.
Les vallées ont été colonisé et les terres irrigées par les Amérindiens il y a tres longtemps. De ces foyers de colonisation, quelques sociétés complexe ont emergé. La vallée de la riviere Moche (prononcez Moché) pres de Trujillo, ou je me suis arreté, est riche en histoire. Les Moche on construit deux grandes pyramides faites de brique de boue autour de l'an 600. Les paysans qui cultivaient la vallée devait produire et donner des briques de boue comme taxe. La plus grande pyramide, la Huaca del Sol, a été construite dans le désert a coté de la vallée verte est servait de centre politique. La Huaca de la Luna, le centre religieux, a été constuit pres d'une montagne noiratre sacrée en face de l'autre pyramide a environ un kilometre de distance. L'espace aride entre les deux pyramides etaient le centre de la ville. Les briques de boue sont tres vulnérables aux intempéries mais comme les Moche ont construit leurs nouvelles pyramides au-dessus des anciennes et rempli les anciennes chambres de briques, les vieilles pyramides enfouies sont tres bien preservées. On peut meme voir les peintures originales sur les murs. Les quatres fois que les pyramides ont été reconstruite, les Moche ont utilisés le meme plan et peint les memes choses sur les murs. La créature sur la photo était leur dieu : des yeux d'hiboux, des dents de jaguars, des cheveux de pieuvres avec gros nez en prime. Les peintures du dessus sont de la quatrieme pyramide tandis que ceux du dessous de la troisieme. Seulement quelques partie de la Huaca de la Luna ont été excavé et le travail continue sur le site.
Les Moche ont abandonné la ville et les Chimú sont par la suite devenu la culture dominante de la région. Aux alentour de l'an 1300, ils ont construit Chan Chan, une immense cité de brique de boue. Seulement un des palais de Chan Chan est ouvert au public mais il est immense. Situé pres du pacifique ont peut entendre les vagues de la partie sud du palais. Ce grand labyrinthe de mur de boue contient de jolie fresque d'entre autres, poissons, pélicans, guerriers. La grandeur est ce qui rend la visite vraiment intéressant, il y a plusieurs chambres, d'immenses terasses, un étang. C'est un des sites du patrimoine mondial de l'humanité qui est menacé de disparaitre du aux changements climatiques et aux épisodes d'El Niño qui créé des conditions météologiques extremes et endommage les structures.
Les Inca on conquit les Chimú facilement en changeant le cours des rivieres depuis les montagnes. Quelques années plus tard, Chan Chan était presque inhabité lorsque les espagnols sont arrivée et on fondé Trujillo. Aujourd'hui, Trujillo est la plus grande ville du nord du Pérou. Il n'y pas grand chose a dire sur Trujillo autre que c'est relaxe, jolie et agréable pour se promener.
Pour visiter la région, j'ai décidé de me baser dans la petite ville de Huanchaco, situé sur le bord de la mer a environ 10 km de Trujillo. C'est un peu étrange de voir une terre si aride situé pres d'autant d'eau. Il y a de grosses vagues et la ville est populaire aupres des surfers. Les pecheurs de la région utilisent toujours les caballitos de totora (petits chevaux de quenouilles) pour pecher. Ce sont des petits bateaux construit avec des quenouilles qui étaient aussi utilisés par les Moche et Chimú. Les pecheurs les montent un peu comme on monte un cheval (de la le nom) et ils utilisent une rame pour naviguer au dela des vagues.
Poissons et ceviche sont vendus dans a peu pres tout les restaurants. C'est l'endroit parfais pour gouter a une assiette de ceviche fraiche. Frais est un mot important ici. Une ceviche est un plat de fruit de mer cru mariné dans du jus de lime, oignons et chili. J'ai commandé un ceviche mixto et mon assiette contenait une montagne de poissons et de crevettes crus, le tout recouvert d'oignons et noyer dans du jus de lime. Il y avait du huitres crus de chaque coté et un crabe cru me regardais de la partie supérieur de l'assiette. C'est tres populaire au Pérou et considéré un aphrodisiaque. C'est de bon a correct. Il est possible de contracter le choléra en mangeant de la ceviche si elle n'a pas bien été préparé mais le risque est extremement faible. Il faut seulement choisi le restaurant soigneusement.

Monday, June 15, 2009

Avocado milkshake - Guayaquil, Ecuador


Just before going to bed on my last evening in Puerto Lopez, I did something unforgivable. To make a short story, I somehow walked on my daybag and putted my feet right on my camera. It broke the screen. The camera is still working but I have to take pictures on automatic and I can only see the result later when I load them up on the computer.
With over 2 million people, Guayaquil is the biggest city of Ecuador. It's also a conveninent place to take the bus to Peru. In the downtown area, the 9 de Octubre street is shopping central. There are stores that sell electronics, TVs, appliances and sometimes motorbikes too (all in the same store) at every block. I stopped at a couple of them to see if they could do anything with my camera but none of them could repair it. My walk coincided with a qualification game for next year's World Cup of soccer. The game was between Ecuador and Peru. People were congregating around TVs in restaurants and stores to watch the game, it was pretty intense. Ecuador won 2-1 (and they even beated Argentine two days after), making everyone happy and smiling (and some other, drunk).
In my hotel room, I did some tests with my camera. I took some random test picture and only saw the photos several days after when I loaded my pictures on the computer. I was suprised to see that when I took one of those, you could see me right in the centre of the bathroom mirror. I also took a bunch of picture in Parque Bolivar, a small park in the middle of concrete downtown were two or three dozens of big iguanas live.
Milkshakes and ice cream are popular in Ecuador. They make milkshakes with pretty much every fruits. I've tried to have a different one everyday when I was on the coast. I've heard good thing about the avocado milkshake and got one in Guayaquil. It is green, sweet and delicious. Best milkshake ever actually. I met alot of skeptics but the only way to really know is to try it.

Avant d'aller me coucher lors de ma derniere nuit a Puerto Lopez, j'ai fait quelque chose d'impardonnable. Pour faire une histoire courte, j'ai trouver le moyen de marcher sur mon sac a dos et de mettre mon pied directement sur ma caméra. J'ai cassé l'écran. La caméra fonctionne encore mais je peux seulement prendre des photos sur 'automatique' et je vois seulement le résultat lorsque je les charge sur l'ordinateur.
Avec plus de 2 millions d'habitant, Guayaquil est la plus grande ville d'Équateur. C'est aussi un endroit ou il est facile de prendre un autobus pour le Pérou. Dans le centre-ville, la rue 9 de Octubre est la rue pour magasiner. Il y a des magasins qui vendent électroniques, télés, appareils ménagers et parfois motocyclettes (tout dans le meme magasin) a tout les coins de rue. J'ai arreté a quelques uns d'entre eux pour voir s'ils pouvaient faire quelque chose pour ma caméra mais ils m'ont tous dit que non. Ma marche coincidait avec une partie de qualification pour la coupe du monde de football. La partie etait Equateur contre Pérou. Les gens se sont rassemblé autour des télés des restaurants et magasins pour regarder le match. C'etait assez intense. L'Equateur a gagné 2-1 (et ils ont meme battu l'Argentine deux jours plus tard), rendant tout le monde heureux et souriant (et quelques autres saouls).
Dans ma chambre d'hotel, j'ai fait quelques tests avec ma caméra. J'ai pris quelques photos mais les ai vu plusieurs jours plus tard lorsque je les ai chargé dans l'prdinateur. J'ai été surpris de voir que dans une des ces photos, on pouvait me voir directement au centre du mirroir de la salle de bain. J'ai aussi pris plusieurs photos dans le Parque Bolivar, un petit parc dans le milieu du centre-ville en béton qui abrite deux ou trois douzaines de grosses iguanes.
La creme glacée et les milkshakes sont tres populaire en Equateur. Ils font des milkshake avec a peu pres n'importe quel fruit. J'ai essayer d'en gouter un par jour lorsque j'étais sur la cote. J'ai entendu des bonnes choses a propos du milkshake aux avocats et j'en ai bu un a Guayaquil. C'est vert, sucré et délicieux. Probablement le meilleur. J'ai rencontré plusieurs sceptiques mais le meilleur moyen de savoir c'est d'y gouter.

Saturday, June 13, 2009

No soroche - Parque National Cajas & Parque National Machalilla, Ecuador


West of Cuenca, the road climbs up to 4000m before going down to sea level. On the top of the pass, a high altitute wet grassland ecosystem called the páramo is protected by Cajas National Park. The páramo is unique to the tropics and situated between the last trees at around 3800m and to the snow line at 5000m. Right when you get off the bus, you feel the humidity, the cold and the low level of oxygen. Just climbing up steps make you more tired than usual and your heart beat really fast when going up small hills that wouldn't be a big deal lower down. I never been higher than 3000m before and I was curious to know if I would be affected by the soroche (altitude sickness) that can start occuring at 2500m but the chances of suffring from it increase as you go up. I didn't have any symptoms which is a good sign for next time I'm going as high.
I decided to sleep in the park refuge and go for a day hike. There's almost always clouds over the mountains and it rains alot. The average temperature is 7oC. During the last glaciation, the glacier reached further down and when they melted, created depressions that then got filled up with water and now form the hundreds of small lakes the park contains. The soil is thick, black and is also saturated with water. The place I've been that look the most like Cajas was Northern Yukon. Fog usually arrives around 4pm, making hiking after that time possibly dangerous. The mountain scenery was spectacular and the park was really peaceful.
After a 5km hike in a valley, I got ready to sleep in the park refuge. It must have been around 5oC and I was freezing. I slept in my sleeping bag with my tuque, 2 shirts, wool sweater and 2 pairs of socks. My sleeping bag has been compressed inside my backpack for the last month and I think it might not have provided the normal amount of insulation when I got it out. This could explain why I had to rush out of it at 4am because it was overheating.


Then I left, all dressed for winter, and flagged a bus. After two hours down a steep road, passing through some layers of clouds, I was on the hot and humid lowland. I bused on the coast and stopped at the small fishing village of Puerto Lopez and the next day, took a boat to Isla de la Plata. Isla de la Plata is an island that is part of Parque Nacional Machalilla. It's an hour and a half of boat from the beach of Puerto Lopez and is an important reproduction site for several bird species. At our arrivals at Isla de la Plata, some sea turtles joined us and swam around the boat.
The island is extremely dry and covered by small, grey and leafless bushes. The sun is powerful and roasting the ground. I could feel the heat emited by the ground on my face during the whole hiking on the island. We saw alot of Blue-footed bobbies that nest pretty much all around, sometime even in the middle of the trail and they didn't even moved when we passed close by. Some Nazca boobies at the south end of the island were protecting eggs or fluffy white chicks from the sun. You can go amazingly close from them. After 3 hours of walking, we took the boat back to Puerto Lopez. The ride back to the continent was pretty rough.

A l'ouest de Cuenca, la route monte jusqu'a 4000m avant de redescendre au niveau de la mer. Au sommet de la passe, un ecosysteme de prairie humide de haute altitude appelé páramo est protégé par le parc national Cajas. Le páramo est unique aux tropiques et situé entre la limite des arbres a environ 3800m et le debut de la neige a 5000m. Toute suite apres avoir descendu de l'autobus, on ressent immediatement l'humidité, le froid et le bas niveau d'oxygene. Monter quelques marches d'escalier me fatiguait plus que d'habitude et mon coeur battait tres rapidement lorsque je grimpais de petites collines qui normalement ne m'auraient aucun effet a plus basse altitude. Je ne suis jamais aller plus haut que 3000m avant et j'étais curieux de savoir si je serais affecté par le soroche (mal de l'altitude) qui peut affecter certaines personnes a des altitudes supérieures a 2500m avec les chances que ca se produise augmentant plus on va haut. Je n'ai eu aucun symptomes ce qui est un tres bon signe pour la prochaine fois que j'irais a cette hauteur.
J'ai décidé de dormir dans un refuge du parc et de partir pour une randonnée. Il y a presque toujours des nuages au-dessus des montagnes et il pleut beaucoup. La temperature moyenne est de 7oC. Durant la derniere glaciation, les glaciers ont descendu plus bas des montagnes et lorsqu'ils ont fondu, ils ont créé des depressions qui ce sont remplies d'eau et forment maintenant les centaines de petits lacs du parc. Le sol est epais, noir et aussi saturé d'eau. L'endroit ou je suis allé qui ressemble le plus a Cajas est le nord du Yukon. Le brouillard se forme normalement autour de 16h, ce qui peut rendre les randonnées risquées apres cette heure. Les paysages etaient spectaculaire et le parc tres paisible.
Apres avoir marché 5km dans une vallée, je me suis preparé a dormir dans le refuge . Il fesait probablement 5oC et j'étais gelé. J'ai dormi dans mon sac de couchage avec ma tuque, 2 chandails, une autre chandail de laine et deux paires de bas. Mon sac de couchage a été compressé dans le fond de mon sac a dos durant un mois et peut-etre qu'il n'isolait pas aussi bien lorsque je l'ai sorti. Ce qui pourrait expliquer pourquoi j'avais si chaud a 4h et que j'ai du me precipiter hors de mon sac de couchage.

Je suis parti le lendemain, habillé pour l'hiver. Apres deux heures de descente, passant a travers quelques couches de nuages, j'étais sur la chaude et himide plaine cotiere. J'ai continué sur la cote jusqu'au petit village de pecheurs de Puerto Lopez. Le lendemain, je suis parti en bateau pour Isla de la Plata, une ile qui fait parti du parc national Machalilla. Elle est situé a environ une heure et demi de la plage de Puero Lopez et est une site de reproduction important pour diverses especes d'oiseaux. A notre arrivée pres d'Isla de la Plata, quelques tortues marines nous ont rejoint pour nager autour du bateau. L'ile est extremement sec et couverte de petits buissons gris et sans feuille. Le soleil est tres puissant et cuit le sol. Je pouvais sentir la chaleur emise par le sol sur mon visage durant toute la randonnée. Nous avons vu beaucoup de fous a pieds bleus qui nichait un peu partout, parfois directement sur le sentier et ils ne bougeaient presque pas lorsque nous passions pres d'eux. Sur la pointe sud de l'ile, quelques fous de Nazca protegeaient des oeufs et des oisillions avec un duvet blanc epais. Il est possible d'aller tres pres d'eux. Apres 3 heures de marche, nous sommes reparti en bateau en direction de Puerto Lopez. Le trajet de retour sur le continent fut tres houleux.

Friday, June 12, 2009

A city with ceramic sidewalks - Cuenca, Ecuador


There's not that much happening in Cuenca and that's why it's so nice. The historic centre has pretty narrow stone streets between nice colonial buildings and sidewalks are made of (ceramic?) tiles (caution, slippery when wet). Two massive cathedral are on both side of Parque Calderon, a big park where people come for people watching, chatting or eating ice cream. I spent sometimes just sitting on a bench, looking a people walking across. There are speakers alternating classical piano and English 80's songs.
The major cities of Ecuador have government built museums. For still unclear reasons, they are run by the banco central (the central bank). In Cuenca, I actually entered through the wrong door and realised it when I saw the bank cashiers and the heavily armed guards. The museum in Quito was more about archeology while the one in Cuenca was about the indigenous culture of peoples living in Ecuador today. The highlight of it were the tsantsa of the Shuar, a people that live in the Ecuadorian and Peruvian amazon forest. Tsantsa are shrunken heads of actual humans and sometimes animals (mostly sloth). After wars, the head of the enemy was cutted off and the skulls and most of what the head contains was removed. What was left was treated for preservation and left to dry and shrink. After about a year, the head get to the size of a fist and hair are cutted in proportion. The Shuar beleive that the tsantsa still contains their enemy power. They stopped producing human tsantsa a century ago but they are still producing sloth tsantsa. Don't try this at home.
The Incas lived around Cuzco in Southern Peru for hundreds of years then in 1438, one of the king decided to conquer territories around. In a hundred year, they extend there territory from Ecuador down to central Chile and Argentina. The people they conquered around Cuenca were the Cañari. The Inca built a city over a Cañari city and they called it Tomebamba. Then came the Spanish and they built their city over the Inca city and called it Cuenca. In the huge park behing the Museo Banco Central, there's still some small Inca structures, a large garden where plants cultivated by the people before the arrival of the Spanish grow. There's also a small Andean forest and a building with Ecuadorian birds.
To see some bigger Inca structure, you have to go 3 hours north of Cuenca to Ingapirca where stand the largest archeological site of Ecuador (but small compare to what's in Peru). Ingapirca was a fort built to watch the surrounding valleys and store food and other materials. Some part are built in manners Cañari were using while other are typical Inca construction. You get pretty nice view from the mountain where Ingapirca stand.

Il y a pas grand chose qui se passe a Cuenca, c'est pour ca que c'est plaisant. Le centre historique a des rues étroites en pierre entre de jolis édifices coloniaux et des trottoirs en tuile (de céramique?) (attention, glissant lorsque mouillé). Deux grandes catédrales entourent le Parque Calderon, un grand parc ou les gens viennent relaxer, regarder les gens marcher, jaser et manger de la creme glacée. J'ai passé quelques temps assis sur un banc a regarder les gens passer et ecouter la musique qui alternait le piano classique et des chansons anglophones des années 80.
La grandes villes d'Equateur possedent des musées opérés par le gouvernement. Pour des raisons encore inconnu, l'organisme qui s'occupe des musées est la Banco Central (Banque Centrale). A Cuenca, je me suis trompé de porte et je m'en suis appercu lorsque j'ai vu les caissiers de banque et les guardes armées. Le musée de Quito focussait sur l'archéologie tandis que celui de Cuenca avait comme sujet les cultures des peuples indigenes vivant aujourd'hui en Equateur. Le clou de l'exposition etait les tsantsa des Shuar, un peuple qui vit dans la foret amazonienne équatorienne et péruvienne. Les Tsantsa sont des tetes rapetissées de vrais humains et parfois d'animaux (la plupart du temps des paresseux). Apres des guerres, la tete d'ennemie était coupée puis le crane et son contenu était enlevé. Le reste était traité pour préservation et laisser a sécher et rapetisser. Apres environ un an, la tete est la grosseur d'un poing et les cheveux et poils sont coupés pour garder les bonnes proportions. Les Shuar croient que les tetes rapetissées gardent la puissance de leurs ennemis. Ils ont arreté de produire des tsantsa humain il y a environ un siecle mais produise toujours des tsantsa de paresseux.
Les Incas ont vécu autour de Cuzco dans le sud du Pérou durant des centains d'années puis en 1438, un de leur roi a décidé de conquérir les territoires avoisinnants. En 100 ans, il ont étendu leur territoire de l'Equateur jusqu'au centre du Chili et de l'Argentine. Le peuple qui a été conquis pres de Cuenca était les Cañari. Les Incas ont construit une ville sur celle des Cañari et l'ont appelé Tomebamba. Puis les Espagnols sont arrivé et on construit leur ville sur Tomebamba et l'ont appelé Cuenca. Dans le grand parc derriere le Museo Banco Central, il y a encore quelques petites structures incas, un grand jardin ou poussent des plantes qui etaient cultivées avant l'arrivé des Espagnols. Il y a aussi une petite foret andine et un édifice avec des oiseaux equatoriens.
Pour voir de plus grandes structures inca, il faut aller a 3 heures au nord de Cuenca a Ingapirca. C'est ou se trouve le plus grand site archeologique de l'Equateur (mais petit comparé a ceux du Pérou). Ingapirca etait une citadelle construite pour surveiller les vallées environnantes et pour entreposer nourriture et matériaux. Certains parties sont construite a la maniere des Cañari tandis que d'autres sont typiques des constructions inca. On a une tres belle vu de la montagnes ou Ingapirca fut construite.

Tuesday, June 09, 2009

Close enough

Souped - Quito, Ecuador


Some part of Quito have really bad reputations. You have to keep your hand on your wallet in public transportation and the neighborhood of Mariscal Sucre (also known as Gringolandia) is unsafe at dark. The historic center is supposed to be safer but I've heard couple of stories from fellow travellers. Three people I met came back with this story: They were walking on the street and go soup thrown on their pants and bags. Somebody showed up right away with a napkin, offering to help. They suggested to take off their bags to clean the soup better and if their trick would work, they would then run away with the bags. All the people who have told me this story just ignored them and walked away. The thief are not aggresive.
It happened to me too on my last day in Quito. I got off the bus from Otavalo and decided to do the 20 minutes walk to my hostel. It was a georgous sunny Sunday morning. Most of the street in the historic center were closed to traffic for Quiteño families to bike around. Two blocks before getting to my hostel, I guy came up to me and told me I was covered in soup. I touched my back and got a bit of the smelly orange soup on my fingers. I didn't even had time to say anything that the napkin was out. I told him to fuck off and kept walking. So I got soup thrown at, but I got nothing stolen, I had planned to do laundry the next day anyway.

Certaines parties de Quito ont de mauvaises réputations. Il fautgarder sa main sur son porte-feuille lorsqu'on prend l'autobus ou le trolley et le quartier Mariscal Sucre (aussi connu sous le nom de Gringolandia) n'est pas sécure apres la tombé de la nuit. Le quartier historique est supposé etre plus sécure mais j'ai entendu des histoires d'autres voyageurs. Trois personnes que j'ai rencontré sont revenus avec cette histoire : Ils marchaient dans la rue lorsque de la soupe a été lancé sur leurs pantalons et sacs a dos. Quelqu'un se pointe tout suite apres avec une serviette et offrant son aide. Il suggere d'enlever le sac a dos pour mieux pouvoir les essuyer. Si son truc fonctionnait, il partirai en courant avec le sac a dos. Tout les gens qui m'ont conté cette histoire ont ignoré le monsieur a la serviette et continué leur chemin. Les voleurs ne sont pas aggressif.
Ceci m'est aussi arrivé durant mon dernier jour a Quito. Je suis descendu mon autobus en provenance d'Otovalo et j'ai décidé de marcher les 20 minutes qui me séparait de mon auberge. C'etait un superbe dimanche matin ensoleillé. La plupart des rues du centre historique étaient fermées a la circulation pour que les familles Quiteño puisse faire du vélo. Deux blocs avant d'arriver a mon auberge, un monsieur m'a rejoint pour me dire que j'étais couvert de soupe. J'ai touché mon dos est ramené un peu de soupe orangé avec mes doigts. Je n'ai meme pas eu le temps de rien dire que le monsieur tenait sa serviette. Je lui ai dit de décrisser et continuer a marcher. Je me suis fait tirer de la soupe mais on ne m'a rien voler, peu importe, j'avais prévu de faire du lavage le lendemain.

Monday, June 08, 2009

I bought a llama - Otavalo, Ecuador


Otavalo is famous for its Saturday market, one of the biggest of South America, if not the biggest. Since I was finishing volunteering on a Friday, I had time to go to the market before heading South. Even though Otavalo is probably only 30 kilometers away from were I was volunteering, the two places are separated by mountains and I had to pass through Quito for a total of 6 hours of travel.
During the other day of the week, Plaza de Ponchos is crowded with sellers, the majority of them indigenous. But on Saturday, several streets are closed to traffic and the market spill out in a gigantic area of the city. I spent the morning looking around, most of what is to sell are Alpaca wool sweaters or blankets, jewelries and some food (bulk or meal). I was a bit disappointed at how touristy it was. I didn't have anything to buy in particular, my backpack is already heavy enough. I still got two lemons for 20 cents (to make some limonade, I have to use that panela somehow) and a small llama made of wool, for fun. I took it in picture from the rooftop terasse of my hotel the next day.
Cockfights was scheduled for the evening. It's a national obsession here. I went there but nobody showed up to massacre their roosters. A dissapointed guy at the entrace door told me nothing would happened. Too bad.

Otavalo est reconnu pour sont marché du samedi, une des plus gros d'Amérique du Sud, sinon le plus gros. Comme j'ai terminé mon projet de bénévolat un vendredi, j'avais le temps de m'y rendre avant de continuer ma route vers le sud. Meme si Otavalo est seulement a environ 30 kilometres d'ou je travaillais, les deux endroits sont séparés par des montagnes et j'ai du passer par Quito, 6 heures de route au total.
Durant les autres jours de la semaine, il y a une foule de vendeur, la majorité indigene, sur la Plaza de Ponchos. Mais le samedi, plusieurs rues sont fermées a la circulation et le marché se déverse sur les rues environnantes. J'ai passé la matinée a me promener, la plupart de ce qui est a vendre sont des chandails ou couverture en alpaca, des bijoux et un peu de nourriture (en vrac ou des repas). J'étais un peu decu de voir que la majorité des gens au marché était des touristes. J'y suis seulement aller pour regarder, j'avais rien en particulier a acheter, mon sac est deja assez pesant pour le moment. J'ai quand meme acheter deux citrons pour 20 cents (pour faire de la limonade, faut bien que je trouve un moyen d'utiliser ma panela) et un petit llama fabriquer en laine. Je l'ai pris en photo de la terrasse sur le toit de mon hotel le lendemain.
Un combat de coq etait prévu pour la soirée. Le pays au complet est obsédé par ce sport. Je m'y suis rendu mais personne n'était la pour massacrer leur coqs. Un monsieur exaspéré m'a dit a la porte que rien ne se passerait cette soirée la.

Wednesday, June 03, 2009

Panela - Bosque Nublado Santa Lucía, Ecuador


The families of Santa Lucía still use a fraction of their land for agriculture, either to provide a small additional revenue or to show visitors traditional way to grow crops. It also provides food for the lodge so less have to be brought up by mules at the beginning of the week. They have a big organic garden, a plantation of bananas/coffee and another one of sugar canes/maize.

On my last week at Santa Lucia, we prepared panela from sugar cane. Panela is unrefined brown sugar which mean that the final product not only contains sugar but also everything else that the sugar cane juice contains. The first day we went in the plantation (large photo) and cutted the sugar cane, removed the leaves and roots with a machete and cleaned it. A group of student from Ball State University in Indiana came down to help us and we finished preparing the canes before noon.
At 6am on the second day, we went down to the mill and attached mule to it and press the sugar canes to obtain the juice. My task at that point was to walk behind the mules and tell them to not slow down by whistling, sometimes hitting them on the butt with a cane when they were getting lazy.
After having extracted all the juice, we boiled it for 5 hours (that's when you have time for a nap). Toward the end, the juice became really thick. When it got to the right consistency, we transfered it into a big wooden box were people beated it with wood stick for a good hour, until it turns into powder.
In those two days, we produced around 50 kg (110 lbs) of panela to prepare limonade (agua de panela) or canelazo, the hot drink we had at the Fiesta de Nanegal. I even got around half a pound of it for to carry around for the rest of my trip.




Les familles de Santa Lucía utilisent toujours une partie de leur terre pour l'agriculture. Soit pour fourni un petit revenue supplémentaire ou pour montrer aux visiteurs de la réserve les methodes pour faire pousser leurs cultures traditionelles. Ca fait aussi moins de nourriture a monter par mules au début de la semaine. La réserve possede une grand jardin organique, une plantation de bananes/café et un autre de canne a sucre/mais.
Durant ma derniere semaine a Santa Lucia, nous avons preparer de la panela a partir de la canne a sucre. La panela est un sucre brun non-raffiné, c'est a dire que le produit final ne contient non seulement du sucre mais aussi tout ce qui se trouve dans le jus de canne a sucre. Durant la premiere journée de travail, nous sommes aller dans la plantation (grande photo) et coupé la canne a sucre, enlevé les feuilles et les racines avec une machete et les avons nettoyer. Un groupe d'étudiant de Ball State University en Indiana sont venu nous aider et nous avons fini de préparer les cannes avant midi.
Le lendemain, a 6 heure du matin, nous avons descendu au moulin et y avons attacher des mules pour pressé et obtenir le jus des cannes. Ma tache durant les premieres heures etait de marcher derriere les mules en leur disant de ne pas ralentir en sifflant, ou parfois quand ils devenaient carrement lache, en leurs donnant des petits coups au derriere avec une canne. Apres avoir extrait tout le jus, nous avons l'avons bouilli pendant 5 hours (c'est a ce moment qu'il est possible de faire une sieste). Vers la fin du bouillage, le jus est devenu tres epais. Quand il a eu la consistance voulu, nous l'avons transferer dans un gros bacs de bois pour battre la pate pour une bonne heure, jusqu'a ce quelle se transforme en poudre.
Durant ces deux jours, nous avons produit 50 kg (110 lbs) de panela pour preparer, entre autres, de la limonade (agua de panela) ou du canelazo, la boisson chaude que j'ai bu a la fiesta de Nanegal. J'en ai meme obtenu une demi-livre pour le reste de mon voyage.

Tuesday, June 02, 2009

Volunteering - Bosque Nublado Santa Lucía, Ecuador


I finished my three weeks in the cloud forest, on the West flank of the Andes. The staff at the reserve were extremely nice and the food was awesome. The work, for the most part, consisted in walking around several hours on steep muddy trails with a machete. Sometime we, the volunteer, didn't totally know what was going on, but I guess we still succeded in helping in some way.
It was generally sunny every morning. The clouds were invading the mountains in the beggining of the afternoon. It was pooring rain at the end of the day to finally clear up during the night. This is the general pattern and it's easy to plan your day around it. One day, we got caught in a sudden downpour, cutted giant leaves (2,5 metres long and 1,5 meters wide), holded them over our heads and stood there and waited until it stopped. The giand leafs/umbrellas are actually as efficient, if not more, then the conventional umbrellas. It does better in the wind for sure.
Because of the frequent rain and the fog, it's extremely humid all day long. It takes at least 2 days for clothes to dried. I almost gave up the concept of dry clothes and started convincing myself that my humid shirts were in fact dry. Also because of the humidity, alot of plant don't even need to have their roots in the ground and grows on other plants: orchideas, bromeliads, lianas, mosses, ferns grows using the trees as support. There's not a single spot on the bark of big trees that are free of them. Some trees might even have more leaves from other plants than their own leaves.
The main thing to watch there are birds, 394 species of them (slightly less than the number in the whole of Canada). I don't have alot of pictures of birds for several reasons: They seems to always be moving, the dense vegetation make it hard to get a good angle and, I have limited talent as photograph. I saw toucans, trogons, a quetzal, several species of hummingbirds, some with tails twice the size of their bodies.
During the last week I was at the lodge, we left for a 2 hours hike at 4am with flashlights to go to the Andean Cock-of-the-Rock lek. A lek is an permanent area were males congregates daily to parade and try to attract the attention of females. The Andean Cock-of-the-Rock is a fairly big, bright red bird with a really weird head shape. Males meet everyday at sunrise by a river in the reserve. Around 25 of them were there during the day we watched them, they are really easy to see in the vegetation because of their colors and they make loud noises. It's hard to describe the sound they make. It sounds like somebody working on metal, it's the kind of sound you would expect more to come out of a garage than a bird.
I haven't seen any mammal. They are either nocturnal or really good to hide from me. I just saw signs of them: Bromeliads eaten by the Andean Spectacled Bear, tracks of Pedro el Puma. We saw snake every 1 or 2 days but none of them reached the size of the giant earthworms. I've seen several massive earthworms from 2,5 to 4 feet long and with bodies the diametre of a small cucumber. Really fun to watch, but no worries, they are moving slow.
We played fútbol (soccer) a few times in the clouds, with rubber boots. The last game was a more formal Ecuador vs Gringos (Me, 2 English guys and an American). We won 11-9 but had one more player than they did. I somewhat managed to score two goals in the victory. When it was dark, there was nothing much to do but playing cards. We played Cuarenta (Forty) and Cabeza de mierda (Shit head) for hours. Cuarenta is unique to Ecuador and really fun. I wish I would have had time to beat Mauricio before leaving but it didn't happen. Even though it's a bit complex, I'm willing to teach how to play upon my return in North America.

J'ai terminé mes trois semaines de bénévolat dans la foret nuageuse, sur le flanc ouest des Andes. Le personel était super sympatique et la bouffe était excellente. Le travail, la majorité du temps, consistait a marcher avec une machete plusieurs heures sur des sentiers boueux et en terrain accidenté. Parfois, nous les bénévoles, ne savions pas exactement qu'est-ce qui se passait mais je crois qu'on parvenait néanmoins a ce rendre utile.
C'etait généralement ensoleillé tout les matin. Les nuages envahissaient les montagnes au début de l'apres-midi. En soirée débutait la pluies forte pour ensuite se dégager durant la nuit. C'est en général ce qui se passait et c'était facile de planifier nos journée en conséquence. Durant la premiere semaine, on a été surpris par un orage soudain et avons coupé avec nos machetes des feuilles géantes (2,5 metres de long et 1,5 metres de large) et avons rester sur place, avec la feuille au-dessus de nos tetes jusqu'a ce que ca passe. Les feuilles géantes/parapluies sont beaucoup plus efficace, si non plus, que les parapluies conventionels. Ils sont certainement meilleurs lorsqu'il y a du vent.
A cause des averses frequentes et de la brume, c'est tres humide toute la journée. Ca prend au moins 2 jours avant que les vetements seches. J'ai presque abandonné le concept de vetements secs et commencé a essayer de me convaincre que mes chandails humides etaient en fait secs. Aussi a cause de l'humidité, une variété de plante n'ont meme pas besoin d'avoir leurs racines dans le sol et pousse sur d'autres plantes : orchidées, broméliades, lianes, mousses, fougeres poussent en utilisant les arbres comme support. Il n'y a pas un endroit sur les ecorces des arbres qui n'est pas utilisé par une de ces plantes. Certains arbres ont probablement plus de feuilles appartenant a d'autres plantes que de leurs propres feuilles.
La chose principale que les gens viennent voir sont les oiseaux, 394 especes (un peu moins que le nombre total d'oiseau dans tout le Canada). Je n'ai pas beaucoup de photos d'oiseau pour plusieurs raisons: ils bougent tout le temps, la végétation dense rend difficile l'obtention d'une bonne angle et mes talents en photographie sont limités. J'ai vu des toucans, des trogons, un quetzal, plusieurs especes de colibris, dont une que la queue du male était deux fois plus longue que leur corps.
Durant ma derniere semaine a la reserve, nous somme parti du chalet ou nous couchions a 4 heure du matin pour une marche de deux heures avec nos lampe de poche. Nous allions au lek des Andean Cock-of-the-rock (traduction libre : les coqs-du-rocher andin). Un lek est un endroit permanent ou les males se réunissent chaque jour pour parader et attirer l'attention des femelles. Le coq-du-rocher andin est un oiseau assez gros avec un plumage rouge ecarlate. La forme de sa tete est aussi assez étrange. Les males se rencontrent tout les jours au levée du soleil pres d'une riviere de la réserve. Environ 25 oiseaux s'étaient réuni la journée que nous y sommes allée. Ils sont tres facile a voir dans le feuillage a cause de leurs couleurs et des cris puissants qu'ils font. Le son est difficile a décrire mais ca sonne un peu métallique. Le genre de son que vous auriez plus de chance d'entendre dans un garage.
Je n'ai pas vu un seul mammifere. Ils sont soit nocturne ou tres bon pour se cacher de moi. J'ai vu que des signes de leur présence: des broméliades mangées par l'ours a lunettes, des traces de Pedro el Puma. Nous avons aussi vu des couleuvres tout les un ou deux jours mais aucune de ces couleuvres atteignaient la taille des verres de terre géants. J'ai vu quelques gros verres de terre dont la longueur atteingnaient 2,5 a 4 pieds de long et dont le diametre du corps etaient le meme qu'un petit concombre. Tres interessant a voir, mais ne vous inquiter pas, ils ne bougent pas tres vite.
Nous avons jouer au fútbol (soccer) dans les nuages a quelques occasion, avec des bottes a l'eau. La derniere fois que nous avons jouer, c'était une partie plus formelle Equateur contre Gringos (moi, deux anglais et un américain). Nous avons gagné 11-9 mais notre équipe avait un joueur de plus. J'ai surpris l'adversaire et moi-meme et réussi a marquer deux buts. Apres le coucher du soleil, il n'y avait pas grand chose a faire d'autre que jouer aux cartes. Nous avons jouer au Cuarenta (quarante) et a Cabeza de mierda (tete de merde) pendant plusieurs heures. Le Cuarenta est unique a l'Equateur et tres divertissant. J'aurais aimé gagner contre Mauricio avant de partir mais ce n'ai pas arrivé. Meme si le jeu est complexe, je suis pret a vous enseigner a mon retour en Amérique du Nord.
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